Ce matin, l’un des deux agents du SDIG d’hier est revenu avec
son directeur départemental.
En question, le délai de 48h est-il respecté… ou non?
Une visite complète du lieu est alors demandé par le directeur
du SDIG. L’habitant présent accepte de faire le tour du terrain
en présentant, à distance, les différentes maison mais refuse
une visite intégrale, arguant que l’huissier de justice
est la seule personne habilité pour un
« constat d’occupation illégale des lieux ».
A la première occasion, malgré que son agent tente de le retenir,
le directeur du SDIG s’introduit illégalement dans chacune
des maisons, une à une, prétextant qu’il est là pour le « constat ».
Dans ces moments là, on se rend compte que la légalité,
la loi, n’est à respecter que lorsque que cela nous arrange, que nous soyons sans-abri ou hauts fonctionnaires,
tels que le directeur du SDIG… ou même le préfet qui,
en tant que représentant de l’État français
est responsable, entre autres, du logement
de toutes personnes en situation régulière et sans-abri en Maine-et-Loire.