Prochain rendez-vous du collectif « un toit pour toutes et tous »
- Lundi 21 janvier à 15h au GASPROM (+ d’infos sur place)
- AG du collectif, tous les mardis à 18h
au Gasprom (24 rue Fouré à Nantes)Les actions passées…
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Délibéré du procès initié par la mairie d’Angers contre 3 habitant-e-s du Village
Aujourd’hui, vendredi 11 janvier 2013, l’huissier de justice est venu
au Village nous remettre la signification de la décision
du Tribunal d’instance d’Angers : Expulsion !
Cependant, en substance : …
- les juges des référés n’ont pas retenus la « voie de fait » : une soit-disant « entrée par effraction » nous était reproché au procès par la mairie d’Angers,
alors que l’huissier de justice n’en a constaté aucune. - les juges des référés ont tenus compte de la situation
de « grande précarité » des habitant-e-s du Village
assigné-e-s au Tribunal par la mairie d’Angers.
Démenti sur l’ordonnance du 7 janvier
Hier, vendredi 11 janvier, l’huissier est reparu au village pour signifier l’ordonnance du 7 janvier 2013 concernant l’expulsion des habitants du « Village ». Cela a été l’occasion d’une mise au point sur les délais accordés.
Certains des habitants de la rue d’Orgemont ont compris, encouragés par l’ambiguïté du discours de l’huissier et l’article de Ouest-France, qu’ils n’avaient qu’un mois de délai avant une éventuelle intervention policière pour les évacuer par la force…
D’autres faisant remarquer que le tribunal ne retenait pas de voie de fait contre les occupants faisait remarquer Courrier de l’Ouest à l’appui que le délai légal de deux mois avant exécution était reconnu aux habitants.
Les uns et les autres ont raison en partie
et tort en globalité !Je m’explique après relecture de l’ordonnance :
Rennes. Retour sur « le Pacé » : expulsion imminente !
Pacé. Les 250 migrants du plus grand squat de France
craignent l’expulsion (reportage)
Ambiance tendue depuis quelques jours au squat de Pacé
près de Rennes. Les 250 migrants qui y vivent depuis mai dernier
craignent d’être expulsés à partir de demain matin.Le tribunal de Rennes leur avait donné jusqu’à
ce jeudi soir minuit pour évacuer les lieux.« En fait, on ne sait pas vraiment quand on va être expulsé » précise
une militante de l’association Droit Au Logement (DAL35)
qui, en mai dernier, a « ouvert » ce squat.« Ca peut être demain matin à partir de 6h ou dans les jours à venir.
Nous avons conseillé aux occupants de mettre à l’abri le peu d’affaires
qu’ils possèdent et de ne garder qu’avec eux le strict minimum ».Des migrants qui vivent dans l’angoisse.
« Où va-t-on aller si on est expulsé ? Il n’y a plus
de places d’accueil pour nous héberger »
résume l’un d’eux.Un véritable casse-tête politique et humain
pour les politiques et la préfecture.
Luttes de logement – Sur le 141 rue de Charonne
« Il n’y a pas de lois pour ces gens-là »
Les expulsions continuent après la trêve hivernale !
Dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 novembre, la préfecture a expulsé le 141 rue de Charonne de ses habitants, présents depuis une petite semaine dans leur nouveau logement.
Cet immeuble était tout à fait habitable et nous disposions de l’eau et de l’électricité. Aucune vétusté ne pouvait sérieusement être avancée par les autorités pour justifier l’expulsion. Aucun arrêté de péril n’a été délivré sur cet immeuble et aucun constat d’huissier ne permettait aux autorités de conclure que l’immeuble était vétuste.